Cerveau

Élément central du fonctionnement vital et psychique, le cerveau est chez l’homme l’organe sans lequel la relation entre corps et monde, pensée et affectivité, serait impossible.

Élément principal du système nerveux central, le cerveau est constitué en particulier de deux hémisphères au fonctionnement relativement spécialisé et des éléments qui les relient et les prolongent, d’un système limbique hérité des mammifères primitifs et d’un tronc cérébral. Composé d’environ 100 milliards de neurones, il est, selon la formule de Jean-Pierre Changeux, « un système auto-organisé “ouvert” et “motivé”, producteur de représentations qu’il projette sur le monde extérieur ».
Courant électrique et composés chimiques en assurent le bon fonctionnement. Ils permettent la réversibilité du passage des « informations » entre ce qui est reçu du « dehors » et ce qui est construit au « dedans ». La faculté majeure du cerveau est de simuler le monde extérieur. Il le fait le plus souvent en vue de permettre à l’individu qu’il constitue d’agir sur le monde ou du moins de s’y maintenir vivant. Cela implique, à chaque moment et selon les situations, que soient activés des ensembles de neurones souvent éloignés les uns des autres dans l’espace matériel que constitue le cerveau.
Si, d’après Alain Berthoz et comme l’a montré LLinas, « l’origine de la pensée réside dans la nécessité de bouger, dans le mouvement », on peut aussi dire avec lui que la puissance propre du cerveau semble bien être la simplexité, cette faculté de transformer des ensembles complexes de données et d’informations liées à des situations nouvelles par des réponses simples.

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mardi 30 avril 2024

Le voyage imaginaire

Nous ferons remonter à la surface, grâce aux images photographiques, des lieux et des fantômes personnels : voyage aller-retour en deux étapes sur les traces d’un périple imaginaire qui m’a conduit de l’hôpital de Ville-Évrard en France, jusqu’à l’oasis de Timimoun en Algérie. Premier épisode, envol et survol de la France et de la Méditerranée.

par Gaëtan Viaris de Lesegno

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mardi 30 avril 2024

Auteurs fantômes

Le monde des médias est submergé de fantômes. Là où l’image-transmission crée un reflet, les fantômes apparaissent à l’écran. D’un point de vue technique, on parle aussi de fantômes pour désigner un signal secondaire qui précède ou suit un signal primaire au cours d’une transmission.

par Chus Martínez

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mardi 30 avril 2024

Le texte fantôme :
de l’objet au concept

Il est des textes fantômes qui hantent notre mémoire littéraire et d’autres qui errent dans un entre-deux, en attente d’actualisation ; des textes, pourrait-on dire, inactualisés ou que rien ne permet plus d’actualiser. Tout ce que nous pouvons en savoir relève de la fiction ou de l’hypothèse, qu’ils soient mentionnés dans un récit historique, une œuvre de fiction ou un projet littéraire, puisqu’il n’en existe tout au plus que des fragments. Quel statut ontologique la théorie littéraire doit-elle leur reconnaître ?

par Nancy Murzilli

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mardi 30 avril 2024

Promenade parmi les mille fantômes des musées

Méfions-nous des illusions qui consistent à croire que la réactualisation des musées est une simple affaire de technique. La plupart des commentaires portant sur les expositions immersives soulignent que ce type de muséalisation « implique le visiteur dans l’expérience et cette simple implication stimule son attention, de manière efficace ».

par Christian Ruby

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samedi 2 mars 2024

Un petit coup de blanc

Tout le monde s’accorde à reconnaître chez Robert Ryman un artiste minimaliste qui réalise des peintures monochromes. Eh bien, disons-le carrément, tout le monde se trompe ! Ryman n’est pas un artiste minimaliste et ses peintures n’ont absolument rien à voir avec des monochromes !

par Denis Schmite

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mardi 30 janvier 2024

Les mascarades en tabloïd de Yannick Vigouroux

Depuis les années 1980, la dictature de la dénonciation des apparences a trouvé ses limites. L’ère du faux, du simulacre a poussé à l’extrême le territoire photographique. Il est à présent possible d’en élargir la grille de lecture, de revenir sur la remise en cause de la prétendue "transparence" de la photographie, notamment à partir de la notion de récit.

par Samantha Barroero et Yannick Vigouroux

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mardi 30 janvier 2024

Didier Marcel, un héritier sidéral

Didier Marcel est un artiste rare obsédé par les ruines nées de l’obsolescence, de la désindustrialisation et du gaspillage généralisé, chez qui, en y regardant bien, on pourrait déceler plus que des résidus de la pensée philosophico-mystique de Malevitch, en moins cosmique... Quoique !

par Denis Schmite

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lundi 1er janvier 2024

Carolee et le chat de Schrödinger

L’Homme d’Occident envisage son corps comme un réceptacle inestimable, un vase précieux qui renfermerait le texte le plus sacré qui soit, une partition dont il serait le seul dédicataire et pour l’interprétation de laquelle il disposerait d’un libre-arbitre absolu, la jouer ou ne pas la jouer cette partition, en fonction de son humeur, de ses désirs, de son ambition, de ses caprices, de son angoisse existentielle, d’où cette croyance largement répandue, et que l’on sait aujourd’hui complètement erronée, en une utilisation partielle du cerveau et de ses capacités qui fascine tant et qui ouvre des perspectives inconcevables, illimitées, car chacun pourrait-être alors beaucoup plus que ce qu’il montre, que ce que les autres en perçoivent, beaucoup plus que sa simple image, image qu’il donne aux autres et image qu’il retire de lui-même…

par Denis Schmite

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lundi 1er janvier 2024

Camille & Catherine, mes muses bottées

Camille et Catherine, deux prénoms féminins arborant les mêmes initiales, et qui ont en commun d’avoir posé régulièrement pour moi ces deux dernières années. Je photographie en effet inlassablement celles que je considère depuis comme mes « muses bottées », pour utiliser une expression quelque peu surannée, ce qui n’est pas pour me déplaire...

par Yannick Vigouroux

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lundi 1er janvier 2024

Messieurs Delmotte

L’artiste héros fait place à l’histrion. Il rappelle à bon escient que la vie n’est pas qu’un leurre et que la mort n’est pas un Shakespeare.

par Jean-Paul Gavard-Perret

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