Journal Syriote

Synopsis
Théo (Théo Deliyannis) effectue trois séjours consécutifs sur l’île de Syros, en Grèce, où une partie de sa famille a vécu. L’île lui est bien connue, mais tout s’y transforme, et il décide alors d’enregistrer sous forme de fragments les petites impressions de sa vie quotidienne, de ce qu’il y fait, voit, sent, et touche. De la météo aux chats qui l’attendent au bas de sa porte, de la roche qui s’effrite à la nourriture qui s’évacue, tout est soigneusement retranscrit. Peu à peu, Théo s’enfonce dans l’île…

Saison 1 – Hiver. Théo arrive seul dans le village de San Michali, à Syros. Craignant que son regard et ses mains ne puissent pas tout absorber de ce qui l’entoure, il décide de tenir un carnet de bord de son séjour.

Saison 2 – Été. De mystérieuses douleurs naissent dans le corps de Théo, qui se retranche dans la solitude. Il s’occupe comme il peut, alors que la roche tente de l’aspirer.

Saison 3 – Printemps. L’île attend Théo pour un dernier séjour. Elle lui fait rencontrer d’autres habitants, occupés à célébrer le ciel.

Note sur la fabrication du film
De l’hiver 2021 au printemps 2023, je filme trois séjours à Syros, dans les Cyclades, en Grèce, où je tiens un journal de bord dans lequel je rends compte de mon quotidien le plus simple.
Ce journal a pris la forme d’une série, constituée de trois saisons d’une vingtaine d’épisodes chacune. Chaque épisode a été fabriqué en un jour, sans grande préméditation, avec un matériel numérico-analogique très léger. Le film a connu trois types de diffusions différentes. La première coïncidait avec le tournage : à la fin de chaque journée, lorsque l’épisode était terminé, je le diffusais immédiatement sur internet à des amis, comme une carte postale. Puis, ces épisodes ont été assemblés bout à bout et transférés en pellicule 16 mm, sans remontage : la série se transforme en long-métrage en trois parties, que j’accompagne avec un projecteur dans les lieux où c’est possible. Enfin, cet assemblage a été transféré sur VHS, accompagnée d’un petit livret, que je vends à l’issue de chaque séance, ou par correspondance.

Livret de la VHS

extrait